Alidor ou l’indifférent

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88-7694-518-0
26,00 €
Pastorale
Curatore: François Lasserre
Autore: Pierre Corneille [?]
Isbn: 88-7694-518-0
Collana: Dramaturgica Gallicana inedita et rara / ISSN 2283-0413
Quick Overview
Pastorale
Alidor ou l’indifférent
Maggiori Informazioni
ISBN88-7694-518-0
Numero in collana03
CollanaDramaturgica Gallicana inedita et rara / ISSN 2283-0413
AutorePierre Corneille [?]
CuratoreFrançois Lasserre
PagineXII-292
Anno2001
In ristampaNo
DescrizioneAlidor ou l’indifférent
Bien que l’existence du manuscrit d’Alidor fût connue depuis plus de 50 ans, ce que l’on croyait en savoir était trompeur. Nous sommes fiers d’en offrir une édition, dont les premières réactions recueillies auprès des érudits confirment amplement l’opportunité. Cette pastorale, antérieure à 1630, se caractérise par une finesse et une énergie hors de pair dans le dessin des psychologies, et par une pureté et une solidité du style, qui annoncent les prochaines comédies de Corneille. La dramaturgie d’Alidor a des qualités (une conduite ferme et cohérente, une disposition bien équilibrée tout au long de l’ouvrage), sans toutefois être exempte de défauts (caractère un peu artificiel de l’action). La présence d’un manuscrit unique, parvenu seulement en 1927 dans une grande bibliothèque, demeure un mystère. Ecartant avec de fortes raisons Mairet, Rotrou, Du Ryer et les autres auteurs de la période, l’étude d’attribution met en relief d’assez nombreuses ressemblances de technique dramatique et stylistique entre Alidor et les oeuvres connues de Pierre Corneille. On peut y voir aussi, en leur naissance, certains thèmes de pensée de celui-ci. On est conduit vers l’hypothèse qu’il s’agirait bien d’un exercice de jeunesse du grand dramaturge, non destiné aux comédiens ni à la publication, ayant miraculeusement survécu, et dont la redécouverte offre évidemment un très grand intérêt.
François Lasserre se livre depuis une trentaine d’années à des recherches et réflexions sur l’oeuvre de Corneille. Dans un livre publié en 1990, il a redéfini comme secondaire, par rapport à l’intention générale de l’oeuvre (et quelle que soit la beauté de ces tragédies), la parenthèse politique d’Horace, Cinna et Polyeucte, conçue sous la férule de Richelieu. Il s’intéresse à éclairer la jeunesse et la formation de Corneille, et a notamment réédité à cette fin l’oeuvre de Gougenot, dramaturge et romancier négligé, inspirateur de l’Illusion comique, et des théories dramatiques de Corneille.