Guiron le Courtois. Une anthologie

Curatore: sous la direction de Richard Trachsler, éditions et traductions par Sophie Albert, Mathilde Plaut et Frédérique Plumet
Isbn: 88-7694-756-6
Collana: Gli Orsatti / ISSN 2283-2025
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Guiron le Courtois. Une anthologie
Maggiori Informazioni
ISBN88-7694-756-6
Numero in collana22
CollanaGli Orsatti / ISSN 2283-2025
Curatoresous la direction de Richard Trachsler, éditions et traductions par Sophie Albert, Mathilde Plaut et Frédérique Plumet
Pagine340
Anno2004
In ristampaNo
DescrizioneGuiron le Courtois. Une anthologie
Guiron le Courtois est un roman des origines: cet énorme récit en prose du premier tiers du XIIIe siècle montre le royaume de Bretagne avant son heure de gloire et permet donc à son lecteur d’assister à l’éclosion du monde arthurien. Il met en scène, comme on l’a dit, “l’histoire des pères”: on y rencontre Méliadus de Leonois, père de Tristan, Pellinor, père de Lamorat, ou Lac, père d’Erec, mais on apprend aussi pourquoi Bréhus sans Pitié, chevalier misogyne et cruel qui hante le Lancelot et le Tristan en prose, est devenu Bréhus sans Pitié, comment Daguenet le Fou, bien connu du public du Lancelot en prose comme le fou d’Arthur, a perdu la raison, et maint autre récit étiologique fondateur de la tradition arthurienne. A l’époque médiévale et jusqu’au XVIe siècle, Guiron a rencontré un succès certain, comme l’attestent non seulement les nombreux manuscrits et imprimés conservés, mais aussi les traductions dont il a fait l’objet, dès le XIIIe siècle, au sud des Alpes. Malgré la renommée qui l’entourait en son temps et malgré son importance pour l’histoire du roman de la Renaissance, Guiron le Courtois est aujourd’hui encore pratiquement inconnu du grand public, faute d’une édition accessible. Guiron le Courtois est en effet à l’heure actuelle le dernier grand roman arthurien en prose à rester confiné dans les manuscrits, mises à part les éditions imprimées du XVIe siècle. La présente anthologie propose une sélection d’épisodes, certes choisis à dessein, mais néanmoins représentatifs de l’œuvre. Elle veut contribuer à rendre à Guiron la place qui lui revient dans nos histoires de la littérature, celle qui fut la sienne il y a près de huit cents ans.